Le taux de délivrabilité est la capacité à faire aboutir les messages en boîte de réception. Ce taux doit être le plus élevé possible. Cependant, le message, avant d’être réellement délivré en boite de réception, est confronté à deux grandes barrières qu’il doit franchir.
=> Serveur du FAI* |
Email "Abouti" |
=> Filtres anti-spam |
- Inbox ou - Spambox, Junk Mail... |
* FAI: Fournisseur d’Accès Internet
Comme vous pouvez le constater sur le schéma qui précède, les deux grandes barrières sont les serveurs des FAI (Fournisseurs d’Accès Internet) et les filtres anti-spam du FAI.
Tout d’abord, lorsqu’un email “abouti”, cela signifie uniquement que les serveurs du FAI correspondants (par exemple Gmail) ont laissé passer le mail, mais celui-ci n’est pas encore déposé dans la boite de réception. L’objectif est généralement de filtrer les spams commerciaux, les messages de phishing et autres arnaques par email. Cette étape est ainsi liée à la sécurité, à l’optimisation des ressources et au confort et gain de temps pour les destinataires.
Puis, vient la seconde étape avec les filtres anti-spam du FAI qui décident à partir de différents critères, si le message sera déposé dans la boîte de réception du client (Inbox) ou s’il sera redirigé vers la boîte spam (Spambox, Junk Mail…) du client.
Les FAI et les webmails filtrent de plus en plus finement les communications en évaluant l’engagement des destinataires et la qualité des adresses sollicitées. Les ouvertures ou clics jouent positivement sur l’engagement mesuré, tandis que les plaintes (clic sur « ceci est un spam » par exemple) affaiblissent la réputation d’un annonceur.
Un prestataire de routage ne peut garantir que la première étape, mais ne peut en aucun cas s’engager sur la réception d’un message dans la bonne boîte. Les seuls retours que nous pouvons alors obtenir sont les Mailers Deamons indiquant des erreurs sur les boîtes de messagerie des clients qui ne reçoivent pas le mail.